Ouverture 2.8 ! Ce que l’oeil ne voit pas.

Une des premières choses qu’apprennent nos enfants à l’école sont les couleurs et les formes. Ils évoluent au sein d’un groupe en respectant les petits et les grands. Ils dessinent à la craie leurs visions du monde sur le bitume. Tout au long de leurs croissances, nos petits monstres apprennent les bases essentielles de la vie. Leurs dessins sont souvent représentés par des formes géométriques telles que de simples bonhommes, des fleurs, des maisons, sans oublier les marelles. Ils ne le savent pas encore mais ceci les amènera tout doucement vers l’apprentissage de la photographie.

Lorsqu’on regarde des photos, on ne sait pas pourquoi mais certaines claques, elles nous plaisent tout simplement! Au début on pense surtout aux nombres de pixels, alors on achète un appareil photo qui en possède le plus, mais comme la technologie ne cesse de progresser, c’est une course sans fin. Tout est fait pour attirer le consommateur à changer son apn tous les deux ans, mais en a-t-on vraiment besoin. Une fois seul sur le terrain on s’aperçoit que la photo est bien plus compliquée. Pour réaliser certains clichés on galère, on ne comprend pas toujours ses erreurs et les lumières sont là pour nous troubler. J’ai longtemps cherché ce qui n’allait pas, mais aujourd’hui je pense avoir trouvé mes erreurs. Je retourne quelque part à l’école avec comme accessoires dans mon cartable un stylo, mon boitier et des livres, chaque notes et soigneusement inscrites sur un cahier. Petit à petit mes photos sont plus agréables à regarder, j’ai pris conscience de la lecture de l’image et de l’importance de la composition qui peut être un atout pour embellir nos photos. Plus je tourne les pages de ces livres de photos plus je découvre un univers passionnant. Il suffit de se promener dans les villes et dans nos campagnes pour retrouver ces formes. Prenons comme exemple une route, vous apercevez des lignes, des panneaux qui  nous indiquent une direction en plein milieu de la nature. Sur le GPS, la flèche nous guide vers l’inconnue. Après de longues observations j’ai trouvé le point commun, qui les regroupes, c’est devenu évident. Une véritable obsession pour débusquer le moindre signe. Les plus grands photographes utilisent cette méthode pour immortaliser le temps, il suffit de tourner quelques pages du livre (la terre, vu du ciel) ou du net (time catcher) pour comprendre l’importance de ces traits continus. Maintenant que j’avais pris connaissance de certaines bases, il fallait me rendre sur le terrain pour passer de la théorie à la pratique. Les seuls sorties pour moi au paravent étaient les allers retours à l’école ou des rendez vous médicaux. Il était temps de retrouver mes sentiers pour m’oxygéner agréablement. Ce qui m’a frappé au début, ce sont les parfums qui m’ont accompagné lors de mes ballades, ces lumières qui n’arrêtent pas de changer et la beauté du golfe en automne. J’avais presque oublié, que les plus belles choses de la vie ne sont pas si loin de nous en réalité. Il y a plusieurs façons de prendre des photos pour que le lecteur interprète au mieux celle ci. Avant de vous emmenez en ballade,  je vous invite à les découvrir.

La première est de placer au mieux dans le cadre le sujet principal dans la règle des tiers. Créer un point de focal permet à l’œil de revenir sans cesse dessus.

La deuxième est de saisir le mouvement, l’émotion pour apporter la vie à l’image, là plus question de réfléchir il faut saisir l’instant avec des vitesses plus ou moins rapides et ne plus perdre son sujet du viseur. A mon avis une des difficultés à maîtriser est d’appuyer au bon moment sur le bouton car cela demande une concentration visuelle importante, on ne peut pas tricher avec les sentiments et la main de l’homme ne peut rien modifier dans la composition. Le mode rafale permet de saisir l’expression dans des événements particuliers. Avec des vitesses comprises entre 1/20 à 1/10 de seconde à main levée, on arrive à photographier la course d’un enfant, pour augmenter ce mouvement il faut régler son flash sur la synchronisation du deuxième rideau. L’éclair que l’on règle au préalable permet de figer le mouvement à un instant donner alors que la lumière naturel apporte le floue.  C’est la technique de synchro lente que je vais bosser le plus cette hiver pour réaliser l’année prochaine mes photos de pêche.    

  

 La troisième façon est de photographier un premier plan pour naturellement capter notre attention puis à l’aide de ligne de conduite imaginaire ou non, on attire le lecteur curieux à suivre un chemin vers une direction. Le plus difficile pour réaliser de telles photos est de penser à ces lignes, ces courbes. Elles doivent attirer l’œil vers le sujet principal, la composition n’est pas innée comme le langage, mais avec un peu de temps, elle devient beaucoup plus facile à maîtriser. On ne parle plus vraiment de photo pris au hasard, on recherche la composition. Elle consiste à réunir, l’ensemble, des éléments ou des êtres pour aboutir a une image exceptionnelle. On aime ou aime pas mais l’image est plus forte lorsqu’elle est parfaitement composée pourtant ces éléments sont naturels et font partie du décor, alors pourquoi ne pas les mettre en valeur. Lorsque nous voyons une ligne, nous la suivons pour savoir ou elle mène, parce que nous sommes curieux de nature.

Pour faire ressortir les nuages ou le ciel bleu j’utilise un filtre polarisant, ma mesure est faite sur une partie du ciel, je repositionne le curseur à l’aide de la molette au milieu puis je fais ma mise au point manuelle. En principe les parties les plus sombres sont sous-exposer, avec un logiciel ou un flash, on arrive à éclaircir les ombres. Mon prochain achat sera un petit niveau à bulle que l’on fixe sur les griffes du boîtier, ainsi on est sur d’avoir l’horizon parfaitement droit. Le fait de placer l’horizon juste en bas du cadre donne une image, une sensation de liberté et d’espace. Par leur forme, leur direction, la place qu’elle occupe dans l’image, les lignes parlent à notre esprit. Elles ne sont pas toujours visibles et matérielles comme par exemple la rampe d’un escalier. Bien connaître les endroits ou l’on photographie est important, car en fonction de la hauteur du soleil et de son orientation, la lumière n’est pas la même. Lorsque le temps est maussade et a la pluie, la luminosité est magnifique.

C’est pour cela que la photo à quelque chose de magique, on inscrit sur le film une image qui ne sera peut être plus jamais la même. C’est sans doute ceci qui m’a conduit a me mettre a la photographie.

Il y a autant d’images possibles que de personnes qui possèdent un appareil photo quelque soit son prix.

Fabien.  

 

 

Bienvenue sur les routes du Morbihan, ici l’océan n’est jamais très loin. La presqu’ile de Rhuys est connue surtout pour son golfe. Laissé vous guidez, je vous y emmène.    

 

Morbihan veut dire petite mer en Breton. Ici on retrouve des paysages parfois proches de l’Irlande. Sauvage, rude, avec de nombreux courants, c’est un biotope parfait pour le bar. La salicorne, plante grasse occupe le haut rivage salé du golfe.    

 

Les barques ici sont appeler les plates. Elles sont faites pour naviguer vers les parcs à huîtres à marré basse. Jadis les autochtones traverser une partie du golfe à la rame, depuis ça à bien changer.  

 

De nombreux chemins longes la mer. En ce moment les couleurs des arbres sont magnifiques.  

  

Ici les filets, cassiers, bao sont omniprésent. Les produits de la mer sont consommés, pas facile d’éduquer les pêcheurs qui on toujours manger leurs poissons.   

Respirer.

Les petits bars et les mulets aiment les eaux saumâtres

 

Une image que l’on voit souvent au bord de l’eau. Un pêcheur profite de la saison morte pour restaurer sa plate. La vareuse est le vêtement typique des Bretons.   

 

Le chemin restera long, avant que l’homme ne comprenne qu’une gestion adapté est primordiale pour la sauvegarde d’une espèce.

 

Certains détails peuvent nous indiquez la variété de l’arbre.

 

Une barque dans un jardin, devant les anciennes tables à huîtres. L’ostréiculture morbihannaise est née dans les rivières de penerf, de la trinité et d’Auray, puis dans le golfe.

 

On retrouve en Bretagne de nombreux mégalithes. Ces menhirs pierres longues et ces dolmens tables de pierre servait de sépultures ou parfois, de lieux de culte.

 

L’ampleur des marées donne lieu à une intense vie marine sur tout le contour du golfe et autres iles.

    

Tout le monde ce sert des nœuds, aussi bien pour naviguer sur les vastes étendues déserte de l’océan ou simplement aller à la pêche. Qu’ils soient simple ou compliqués leurs réalisations restera toujours un casse tête.

L’élevage fait partie de la tradition, il est donc normal de trouver moutons et brebis dans les parcelles de marrés salant.   

  

Les endroits vaseux qui subissent quotidiennement l’influence des marées contiennent une végétation importants ou niche une population d’espèces animal très variés, vers, bivalves, palourdes, bigorneaux, tous ces espèces sont une véritable manne pour les oiseaux et poissons.

Laisser vous guidez par la courbe.

Des couleurs que l’on retrouve souvent le long du rivage.

 

Une image qui caractérise bien la Bretagne. Le bleu, la mer, une vie paisible.  

 

Des couleurs que l’on peut mettre facilement en valeurs.

  

Le vent à une influence sur la végétation.  

 

Lorsqu’on photographie en pose longue, le vent peut parfois amener un petit plus à l’image.

Le sel, la corrosion et l’influence des marrés laissent apparaître la rouille sur de nombreux objets.

   

Parfois en prenant la route, notre attention est retenue par un détail. Cent mètres plus loin je me gare sur le bas côté. Je découvre en approchant de l’arbre un ruisseau.   

 

Le golfe c’est un peu un immense lac ou les courants se renouvellent sans cesse et apportent un oxygène important à la population des poissons.

 

Là nous sommes en plein cœur du golfe. Pas très loin de l’île aux moines. Comme tous les paysages de notre vieille planète, ceux du golfe du Morbihan ont été façonnés depuis la nuit des temps.

La rouille laisse apparaître des couleurs intéressantes pour les passionnés de photographie.

La structure géologique du Morbihan est caractérisée par des massifs granitiques, on retrouve aussi beaucoup de schiste qui sera transformé en ardoise.

St Nicolas des eaux et le blavet. Une des nombreuses écluses qui font barrage aux migrateurs, anguilles, aloses, saumons.    

  

Image classique, coucher de soleil sur l’océan. Mesure faite sur la partie la plus lumineuse pour sous exposer le reste de l’image.   

   

La religion est importante pour les bretons.

 

Un grand bol d’air ça vous dit.

 

C’est le genre d’image que j’ai appris à réaliser ses derniers jours.

 

Ces les genres de paysages qui vous attendent !

La nature est trop souvent victime de l’homme.

 

Aujourd’hui j’ai d’énorme lacune en retouche logiciel j’ai beaucoup de mal a me servir des calques, mais je reste persuader que cela reste un atout pour embellir la photo. La prise de vue n’est qu’une étape avant le résultat final.  

 

Une des premières choses que j’ai aperçue sur cette barque sont les couleurs qui m’on tout de suite plus. Mais en approchant de plus prés une fissure a attiré mon œil. J’ai sortie mon 100mm macro pour faire ressortir le détail de cette fente de quelques centimètres.

L’hélice remplie une bonne partie du cadre. Objectif réussie.

 

Une nature toujours aussi belle.

 

Je finie cette balade sur cette image, croyez moi ce n’est qu’une petite partie du Morbihan, chaque département breton est différant et tout aussi splendide.

 

Si la Bretagne est la prochaine destination pour vos vacances, n’oublier pas de prévoir des bottes, un parapluie, de bons livres de photos pour passer le temps lorsqu’il pleut et pourquoi pas une canne à mouche histoire de prendre du plaisir et de se rencontrer.

A bientôt fabien.

17 commentaires.

  1. Bonjour Fréderic, merci pour votre message.
    Là prochaine fois que vous passez dans le coin contact moi, ça sera avec plaisir de faire votre connaissance.
    Je vous guiderai sur des sentiers ou il fait bon respirer!
    Bonne journée Fabien.

  2. Salut richard tiens moi au courant le jour ou tu descends en Bretagne on se essayera de faire un truc sympa ensemble.
    Au plaisir fabien

  3. Un grand bravo pour tes « fotos ».
    Les couleurs sont superbes. J’ai hâte d’y retourner (sur ton blog)!
    A+ l’ami.

  4. Salut Christophe j’ai voulu souligner l’importance des lignes. Comme je lis en ce moment pas mal de truc sur la photo j’ai voulu partager quelques moments avec vous. Mais je me suis sans doute mal exprimer.
    A plus l’ami.
    Merci vince46 pour ton commentaire.
    Bonne soirée fabien.

  5. Salut Fabien,
    Je n’ai pas tout compris le sens de ton article mais les images sont très belles !

  6. Salut Steph, l’essentiel est de ne jamais oublier ces racines, t’inquiette de temps en temps je te ferais respirer un bon bol d’air et puis ici on n’a que des petites truites et des galettes de blé noir pour rendre heureux un breton.
    A plus l’ami.
    Salut ben31 merci de ton passage. Le plus dure c’est certainement le traitement de l’image à mon avis avec un APN normal si tu maitrise bien la retouche avec les calques tu apporte beaucoup a ta photo. Pour l’instant je nage dans le potage.
    Merci a vous deux.
    A plus fabien.

  7. Que de belles photos!
    Du vrai talent à l’état pur, et certainement un bon reflexe.
    A++

  8. Bonjour à tous, il y me reste beaucoup de chose encore à découvrir sur la photo. C’est une passion qui me dévore tout comme la pêche à la mouche. J’essaye de partager mes expériences au fur et à mesure de mon évolution.
    Merci François, Alex, math pour vos commentaires.
    Content que ça ta plus Paco, car dans le domaine tu reste un exemple.
    Salut pouic, tu va te régaler, les lumières et les paysages sont magnifiques là bas.
    Bonne vacances.
    Salut Stéphane, la prochaine fois j’essayerai d’apporter le petit plus, promis.
    Merci à vous de m’avoir rendu une petite visite.
    A bientôt fabien.

  9. Rien d’etonant , c’est toujours aussi beau .Le voyage auquelle nous invite encore ton blog est vraiment magnifique . Tes clichées sont encore d’une grande classe .
    Peut etre un ptit regret ….dommage que derriere les clichées ne se cachent pas les exifs .

  10. une fois de plus tu nous emmènes par des chemins insouçonnés… pour arriver au constat que la nature est belle, et que quand l’homme y évolue en harmonie, il se passe de belles choses.
    Merci

  11. Grace a tes clichés et à tes commentaires, on sent l’air iodé de ta Bretagne à pleins poumons, tu as vraiment su faire passer le message.
    J’espère en faire une ou deux le mois prochain à Belle Ile.
    Continue à nous faire découvrir ta région.
    Cordialement.
    Pouic

  12. il y beaucoup d’émotions dans certaines de tes photos, beaucoup d’envies de partager , beaucoup d’envies de découvrir.
    Bravo ,j’ai beaucoup aimé .

  13. Salut Fabien,
    Superbes compositions. Je crois que tu contribues grandement à ouvrir les yeux aux novices de la photo comme moi.
    En plus ton terrain de jeu est magnifique. Ton article est une véritable invitation à découvrir la Bretagne, même sous la pluie 🙂
    @+
    Math

  14. Merveilleux voyage que tu nous proposes là ! Quelles couleurs et quelles photos ! C’est toujours délicieux de lire ton blog Fab.

Commentaires clos.